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Article publié le 14 décembre 2012.

Les agents CGT CCRF de Midi-Pyrénées à leurs camarades et collègues

Nous, agents syndiqués CGT de la CCRF de Midi-Pyrénées, lors de notre réunion régionale, le jeudi 22 novembre, dressons le bilan désastreux, délétère et mortifère de la RGPP dans notre administration.
Nous constatons toutefois que, depuis 2009, malgré 3 années de mépris, de fins de non recevoir, de tentatives d’asservissement, les agents, par leur détermination, ont conservé leur identité CCRF.

Les interpellations des députés et des sénateurs à destination du gouvernement précédent, les audits de toutes sortes, les articles et reportages parus dans la presse, tous rejoignent et confortent les analyses portées par les personnels et leurs syndicats, au premier rang desquels la CGT, sur les dysfonctionnements induits par la RGPP et la RÉATE.

Notre nouveau ministre a pris la mesure du désastre et a obtenu, pour 2013, un gel des suppressions de postes.

Si la question des effectifs est la pierre angulaire de l’édifice, nous considérons que la question des structures est incontournable et qu’elle peut être réglée très vite, en rétablissant le lien hiérarchique direct de l’échelon central à l’entité régionale jusqu’à l’unité territoriale départementale.

Nous souscrivons aux propositions de notre syndicat d’une reconstruction de la DGCCRF en deux étapes : conserver dans un premier temps un hébergement logistique dans les DDI, pour les unités territoriales départementales, et dans les DIRECCTE pour les entités régionales, permettra dans un second temps, dans le cadre d’une réflexion approfondie associant les personnels, de constituer un grand service de contrôle et de police économique au service des citoyens.

2013 doit être l’année de la reconquête.

Le ministre a déjà été alerté, par de multiples motions, sur le souhait des agents de sortir de la REATE et de retrouver une DGCCRF de plein exercice.

Il faut aujourd’hui marquer avec force notre volonté de tourner définitivement et très vite la page de la RGPP.

C’est pourquoi nous appelons nos camarades et nos collègues à la grève et à une manifestation nationale.

Un seul mot d’ordre, un seul objectif :

EN JANVIER, TOUS A BERCY !

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