Logo du site

Article publié le 12 mai 2010.

Le Lion de Belfort serait-il devenu un dindon ?

Le compte rendu de la CAP n° 2 (Inspecteurs) du 6 mai 2010 établi par la CGT, nous indique que l’administration, concernant la souffrance au travail admet que les situations sont variables et peuvent même être ponctuellement ressenties comme compliquées. Elle refuse cependant le terme de souffrance au travail, et se permet d’affirmer que «  l’unité de Belfort nous a été citée comme un modèle de service où les choses se passaient bien »

Les agents de Belfort ont découvert avec stupeur cette affirmation, qui sous-entend leur adhésion au processus de restructuration en cours.

Nous tenons à réagir contre ces propos de propagande, émanant sans doute d’une hiérarchie soucieuse de sa bonne image de marque auprès de la DG, qui donne une version totalement fausse de la situation locale.

A Belfort comme ailleurs, les agents subissent la RGPP, et il y a de la souffrance au travail chez chacun d’eux en raison :

 de l’incompréhension vis à vis de cette réforme absurde qui marie la carpe et le lapin ;

 de la disparité des missions, des fonctionnements et des méthodes de travail ;

 des pertes de temps entrainés par les multiples réunions ;

 de l’absence de perspective à plus de quelques mois ;

 et d’un cruel manque d’effectifs : ainsi, le service « Protection Economique des Consommateurs » dans le département du Territoire de Belfort se réduit à 5 personnes, y compris la secrétaire et le chef de service.

La section CGT de Belfort

12 mai 2010

Retour en haut