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Article publié le 3 décembre 2008.

CTPS du 18 novembre 2008 : Déclaration liminaire de la délégation CGT

La délégation CGT dénonce le manque de respect du SCL envers les agents et leurs organisations syndicales malgré les belles paroles du directeur dy SCL lors du 1er CTPS le 27 mars 2008.

Aujourd’hui même, nous ne disposons que d’une demi-journée pour ce CTPS alors que l’ordre du jour est important. Par ailleurs, les documents fournis ne sont pas tous de nature à répondre aux besoins d’information de la parité syndicale.

Nous notons que vous n’avez pas établi, ni fourni les bilans d’activité et social du SCL pour l’année 2007 que nous vous avions demandé au mois de mars 2008.

Cette absence d’information , de dialogue, de négociation est illustrée par les derniers évènements au laboratoire de Bordeaux-Pessac. Ainsi, il a été envisagé d’introduire des agents pathogènes dans ce laboratoire sans établir de plan de prévention et d’en informer le CHSS. Cette situation est inexcusable du point de vue de la santé au travail alors que le document unique est en cours d’instauration.

Il ne faudrait pas que le dispositif du document unique soit l’arbre qui cache les mauvaises pratiques.

Cette situation est tout aussi problématique en ce qui concerne l’exercice des missions dévolues au SCL. Cette unité P3 doit être utilisée pour travailler sur des bactéries pathogènes comme Escherichia coli O157 :H7. Or il est apparu que les travaux de mise en place de ces analyses n’ont pas été effectués.

Par ailleurs, que se passerait-il si une situation d’urgence nous amènerait à devoir utiliser ces installations alors qu’une équipe y travaille ?

Il s’agit d’un dévoiement inacceptable de nos missions de service public.

Absence d’information, disions-nous lorsque les agents n’ont toujours pas les résultats des audits IGS effectuées cet été !

Ces disfonctionnements sont la résultante d’une fusion toujours pas mal accompagnée, sans lisibilité et sans perspective de développement de nos missions de services publics.

Concrètement, aujourd’hui, il y a des laboratoires où la fusion n’est pas effective. Ce qui entraîne de graves conséquences pour l’organisation et les conditions de travail dans ces laboratoires.

Le SCL n’est pas le seul fautif, la DGDDI et la DGCCRF ne soutiennent pas le SCL comme il faudrait : moyens, recrutements y compris de personnels administratifs, informations, coopérations sont insuffisants ou défaillantes.

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