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Article publié le 9 juillet 2019.

Au SCL, les règles de gestion sont bafouées !! La CGT dénonce ces pratiques !!

Une fiche de poste qui supplante les règles de gestion de mutation, c’est ce qui se passe au SCL.

Une note du 22 mai 2019 a annoncé une « vacance d’emplois du responsable de l’unité ressources et de responsable SMI au laboratoire du Havre ». Un collègue étant inscrit sur le tableau des mutations avec priorité légale, il eut été normal que l’exploitation de ce dernier s’applique. Refus de l’UD !

Le poste concerné n’est pas un poste à profil (compétences non disponibles en interne, faisant l’objet d’une recherche hors du service) puisqu’il est adressé aux ingénieurs du SCL. Il n’est donc pas concerné par un appel à candidatures.

Cette manière de procéder ne correspond pas aux règles de gestion des ressources humaines en vigueur au SCL.

Nous sommes les seuls à dénoncer clairement cet abus de pouvoir nuisible au bon déroulement des mobilités volontaires et qui ferme encore plus les possibilités de mutations.

Ce sont les prémices de l’application de la Loi de réforme de la Fonction Publique qui va vider de leur substance les CAP et CHSCT. Exit les tableaux de mutations. Place au copinage et au fait du Prince. Le SCL s’inscrit, en bon petit soldat, dans cette démarche avant l’heure.

Le SMIQSE est censé s’attacher à la sécurité et à la santé des agents. Pourtant, quand nous lisons dans le bilan social 2018 qu’il y a une explosion d’arrêts de maladie par rapport à 2017 (+ de 500 jours), ce n’est pas seulement une augmentation de jours de maternité, mais c’est surtout le nombre de congés de longue durée, longue maladie, signe de souffrance au travail au SCL que dénonce la CGT depuis plusieurs années.

Alors que le procès des responsables de FRANCE TELECOM revient dans l’actualité, mettant en accusation leur gestion inhumaine qui avait engendré de nombreux suicides, la CGT ne peut accepter que l’UD du SCLn’en fasse qu’à sa tête dans la gestion du personnel.

Nous exigeons l’application des règles de gestion. Nous refusons l’autoritarisme et le « fait du Prince ». Nous dénonçons l’application d’une loi destructrice des services publics.

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