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Article publié le 6 mars 2017.

Le 7 mars 2017 : Au SCL tous en grève !

Méprisés dans leurs fonctions, ignorés dans leur personne ; salis dans leur croyance en un service public de plein exercice orientés vers la satisfaction des besoins sociaux ; pour certains d’ores et déjà brisés, tant personnellement que professionnellement ; les personnels du SCL sont en colère !

Et pourtant affligée d’une surdité proverbiale, à l’instar de sa propension à l’autosatisfaction, la di-rection du SCL poursuit son œuvre mortifère, ne s’impliquant que dans les projets qui l’opposent aux agents. (SIRHIUS-GTA, SMIQSE…). Mais que ces derniers se consolent ! Ils sont cordiale-ment con/viés/scrits à fêter les 10 ans du SCL le 29 juin 2017 !!

Fermeture d’activité, parodie de management, déqualification rampante, isolement grandis-sant, carence d’investissements amenant à un délabrement des locaux et des matériels, le ta-bleau est apocalyptique. Il témoigne du désengagement de l’Administration, tant du point de vue de la DGCCRF que de la DGDDI. Ce dernier n’est que le reflet d’un Ministère, et plus largement d’un Etat qui ne se sent plus de responsabilités ni d’employeur, ni de moteur des politiques publiques.

C’est la vraie source du mal être des personnels du SCL qui sont aussi des citoyens, des con-tribuables et qui voient leur engagement au service de la collectivité, dévoyé, dévalorisé, rin-gardisé.

Pour toutes ces raisons, la CGT appelle les agents du SCL à se mobiliser le 7 mars en partici-pant massivement au mouvement de grève et de manifestations.
La CGT l’affirme, au SCL comme partout ailleurs, il y a d’autres orientations possibles, d’autres choix de société fondés sur le progrès et la justice sociale, un service public de qualité au service des citoyens et la reconnaissance de l’investissement des personnels. Il s’agit de défendre une vi-sion du service public qui part des besoins sociaux et ne les déforme pas au moyen du prisme bud-gétaire.

Parce que nous, fonctionnaires de l’Etat, voulons pouvoir remplir pleinement nos missions de ser-vices publics, il est indispensable que nous disposions des moyens humains, logistiques et régle-mentaires à la hauteur des besoins de nos concitoyens. Cela passe par :

  • La réaffirmation de l’utilité sociale des missions de service public. Matériellement cela doit se traduire par le renforcement du Statut Général des fonctionnaires et la consolidation des statuts particuliers,
  • L’ouverture urgente de négociations pour revaloriser, cette fois-ci de façon sérieuse, les rémunérations et les parcours professionnels notamment en agissant sur la valeur du point d’indice,
  • La garantie d’une action sociale de haut niveau,
  • L’abandon des velléités de méritocratie au rabais telles que le RIFSEEP qui ne servent qu’à faire des personnels les témoins taisant de la déconstruction du service public et de ses mis-sions,

De façon plus particulière au SCL, cela passe aussi par :

  • l’adoption d’un grand plan de création d’emplois statutaires, permettant la stabilisation des personnels et le développement des compétences et l’arrêt du recours systématiques aux formes d’emplois plus précaires,
  • donner corps à la tutelle de la DGCCRF et de la DGDDI, à ce jour toutes deux aux abonnées absentes alors que le besoin de s’intégrer comme composantes pleines et entières des réseaux est vital,
  • L’arrêt des ré/dés/organisations permanentes dans les laboratoires et le développement de leurs expertises en procédant notamment aux investissements nécessaires.

Pour la CGT, il n’y a qu’une façon de nous faire entendre : tous ensemble dans la lutte ! Seul le rapport de force qui peut en résulter et de nature à infléchir la donne.

L’action du 7 mars intervient dans un contexte particulier : celui de la dernière ligne droite pour l’élection présidentielle. Les différents candidats doivent entendre que l’érosion constante impo-sée par les fétichistes de la dette publique nous amène à un point de non-retour. Les réformes de structures n’aboutissent qu’à la destruction des services. Elles ne sont en aucun cas contributives pour l’amélioration de leur gestion.

En toute indépendance tant vis à vis de l’Administration que des formations politiques, la CGT réaffirme que la casse des services, l’amoindrissement des politiques et des missions de service public et le mal-être quotidien des agents ne se combattrons que tous ensemble !

Dès le 7 mars pour y parvenir enfin transformons la colère en mobilisation !

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